Les planètes et leurs observations

Il existe deux types de planètes :

  • Les telluriques telles que Mercure (1) , Vénus (2) , la Terre (3) et Mars (4) ; ce sont des planètes composées en grande partie de roches et de métal , leur surface est solide et leur densité relativement élevée. Elles ont peu de satellites, Vénus (faussement appelée l’étoile du berger) et Mercure n’en possèdent pas.
  • Les gazeuses telles que Jupiter (5) , Saturne (6) , Uranus (7) , Neptune (8) ; ce sont des planètes en grande partie composées de gaz, essentiellement de l’hydrogène et de l’hélium , elles possèdent un noyau solide et sont entourées d’anneaux . Leur densité est faible, celle de Saturne est inférieure à l’eau .

Dès les temps les plus reculés, les hommes ont constaté que certains astres se déplaçaient sur le fond du ciel étoilé ; les Grecs les ont nommés planéta qui signifie « astre errant » , c’est l’origine du mot planète.

Les six premières planètes (hormis la terre) sont facilement repérables dans le ciel à l’œil nu , il suffit de consulter les éphémérides : ce sont des tables qui situent les différents éléments célestes .

Elles sont visibles car elles sont proches du soleil et ainsi reflètent sa lumière , contrairement aux étoiles qui fabriquent leurs particules de lumière que l’on nomme photons .

Avec un instrument, télescope ou lunette, l’observation planétaire prend une tout autre dimension : des nuances et certains détails de la surface sont visibles, les principaux satellites de Jupiter par exemple sont parfaitement discernables.

Et pour en découvrir davantage, nous vous invitons à venir rejoindre notre association …

Ci-dessous la taille à l’échelle des huit planètes du système solaire ( les distances ne sont pas respectées) .

Observer le Soleil

 L’observation solaire

SOUS PEINE DE BLESSURE OCULAIRE GRAVE, LE SOLEIL NE S’OBSERVE QU’AU TRAVERS DE FILTRES SPÉCIALEMENT CONÇUS À CET EFFET.

Notre club dispose d’instruments pour observer deux zones du soleil :

La photosphère : c’est la surface du soleil discernable en lumière visible, c’est-à-dire tel que nous le verrions si nous pouvions le regarder à l’oeil nu .

– Sans instrument avec le viséclipse qui est muni d’un filtre de soudure à l’arc grade 14 et qui permet de regarder le soleil en toute sécurité et de discerner à sa surface d’éventuelles taches solaires.

Avec un instrument muni d’un filtre (de densité 5) à son entrée de façon à ne laisser passer que 1/100 000 e du rayonnement solaire .

Filtre densité 5 en verre :

Filtre densité 5 en feuille Astrosolar:

Ainsi équipé, l’instrument permet de découvrir la surface de la photosphère (voir photo ci-dessous) avec principalement ses taches solaires qui sont les zones d’émergence des protubérances .

La chromosphère : c’est la surface juste supérieure à la photosphère. De la chromosphère, nous pouvons à partir d’instruments spécialisés (ne laissant passer que la longueur d’onde de l’hydrogène alpha) observer les jets de matière qu’expulse le soleil et que l’on nomme protubérances .

Un exemple d’observation de la chromosphère :

Conseils pour l’observation

Avant de partir à la découverte du ciel et de ses merveilles il faut d’abord observer quelques conseils pratiques.

Dans un premier temps il est nécessaire de privilégier un site bien dégagé et éloigné des éclairages urbains. L’observation en pleine campagne offre un tout autre spectacle avec l’apparition d’une multitude d’étoiles et autres curiosités invisibles sous nos lampadaires.

Pour apprivoiser la voûte céleste vous pouvez vous munir d’une carte du ciel. Choisissez de préférence une carte plastifiée à cause de la rosée et de l’humidité nocturne. Celles avec le cache tournant est très pratique pour débuter.

Comme il faut un bon quart d’heure pour que nos yeux s’habituent à l’obscurité et perçoivent les astres les plus diffus, il est nécessaire de privilégier une lampe de poche à lumière moins agressive, rouge de préférence, pour lire votre carte sans perdre les capacités de vision nocturne.

Enfin pour votre confort pensez à vous couvrir chaudement car les nuits la fraicheur et l’humidité peuvent surprendre.

Guillaume Cannat publie tous les ans un livre sur les phénomènes astronomiques intéressants : Le Guide du ciel

Le ciel d’hiver

LA CONSTELLATION DES GEMEAUX

Cette constellation nous compte la légende de Castor et Pollux. Ils sont nées de l’union dans la même nuit de Léda reine de Sparte à Zeus, qui la posséda sous la forme d’un Cygne( en effet pour approcher la reine il se transforma en Cygne et ainsi il échappa aux gardes du château), et à Tyndare, son époux humain, roi de Sparte.

Deux couples de jumeaux vont naître : Pollux et Hélène plus tard héroïne de la guerre de Troie qui sont les enfants de Zeus et Castor et Clytemnestre les enfants de Tyndare.

Donc Castor et Pollux n’étaient pas de véritable frères jumeaux mais ils étaient si attachés l’un à l’autre qu’ils étaient inséparables.

Un jour Castor le mortel fut tué lors d’une bataille, Pollux supplia Zeus de reprendre son immortalité pour que lui aussi puisse mourir et rejoindre son frère au royaume des enfers.

Zeus fut si impressionné par cette démonstration d’amour fraternel qu’il accorda à Pollux de passer la moitié de chaque jour au royaume des morts en compagnie de Castor et que Pollux puisse passer l’autre moitié de chaque jour avec Pollux sur le Mont Olympe au milieu des dieux.

Zeus honora les jumeaux en les changeant en étoiles et en les plaçant au firmament pour être le symbole de l’amour fraternel porté à son plus haut niveau.

Chez les Babyloniens certaines étoiles formant cette constellation représenteraient un chameau ou plusieurs chameaux. Quand le soleil passait par cette constellation, il indiquait alors aux marchands le moment d’organiser des foires de chameaux afin de reconstituer de nouvelles caravanes pour relancer l’économie Babylonienne.

La constellation

Comment se repérer ?

La voûte céleste semble remplit d’une multitude d’étoiles disposées de manière chaotique.

Afin de s’y retrouver on se sert des constellations. Ce sont des groupes d’étoiles dessinant des figures dans le ciel et à qui, depuis l’Antiquité, on a attribué des noms d’animaux ou héros de la mythologie grecque.

Elles se déclinent d’Est en Ouest en fonction des saisons et semblent évoluer autour de l’étoile polaire. Cette dernière nous indique le nord et fait partie de la constellation de la petite ourse.

Certaines constellations tel que, la grande ourse, la petite ourse et Cassiopée, sont observables toutes l’année et permettent à l’aide d’une carte du ciel d’apprendre à repérer les autres constellations.

Alors n’hésitez pas à faire l’acquisition d’une carte du ciel.