Planchette équatoriale

Instrument simplissime, consitué de 3 planches de bois, d’une charnière et d’une vis, qui permet de photographier le ciel avec un appareil photo standard, en mode pose B.

Photo prise dans le Haut Atlas (Tinghir) au Maroc, avec une planchette construite en une heure et transportée dans l’avion. Altitude environ 1700m.

Canon EOS 1200D, Objectif 35-105mm, pose de 5 minutes à 35mm.

C’était ma première photo d’astronomie avec cet appareil : il aurait fallu que je m’entraine un peu avant le voyage.

Ciel parfaitement noir et pur, quasiment pas de turbulence.

Dommage pour le défaut de mise au point qui a fortement dégradé la qualité de l’image, et aussi un peu d’humidité, car malgré l’altitude, il y avait un cours d’eau pas très loin… mais le premier plan rapelle de bons souvenirs.

La luminosité de l’image a été légèrement augmentée pour faire ressortir les étoiles.

Orion et le Grand Chien, Montagne du Haut Atlas, Maroc

Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il est possible de transporter une planchette en avion, bien au fond de votre valise pour faire des photos du ciel de vos lointaines destinations !

L’Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturne

« La Vie a besoin de la Nuit, la Nuit a besoin de nous »

L’ANPCEN, une action de plaidoyer national

L’ANPCEN a contribué à faire reconnaître l’enjeu de l’environnement nocturne désormais pris en compte dans les lois Grenelle de l’environnement. L’association suit chaque étape de l’élaboration des décrets et arrêtés associés. L’ANPCEN est associée au processus de discussions de la norme expérimentale Afnor sur les nuisances lumineuses extérieures.

L’ANPCEN porte la recommandation nationale d’une meilleure gestion de la lumière dans les trames vertes et bleues sous la forme d’une « trame nocturne », ainsi que la prise en compte des effets de la lumière dans la future révision du plan national santé environnement.

L’association sensibilise tous les interlocuteurs nationaux utiles aux enjeux de l’évolution incontrôlée et exponentielle de l’éclairage public, entraînant des halos de pollution lumineuse, des lumières intrusives, la disparition de la nuit par dégradations de l’environnement nocturne.

Ainsi l’Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturnes recense des données et notamment une liste des communes pratiquant l’extinction des éclairages en milieu de nuit. Elle recommande également un meilleur recours à l’extinction partielle ou totale, dans la gestion des communes, ainsi que sa valorisation dans les certificats d’économie d’énergie.

L’ANPCEN a mis au point des étiquettes environnementales originales, sur le modèle des étiquettes énergie déjà connues du grand public, pour permettre aux élus de situer la performance des dispositifs existants et/ou de fixer leurs objectifs en termes d’éclairage public. Les étiquettes permettent également aux élus de promouvoir ces objectifs de manière lisible et simple auprès des citoyens.

L’ANPCEN est membre de la Fédération France Nature Environnement.

L’ANPCEN, une action au plus près des communes et des citoyens

70 correspondants locaux de l’association alertent et sensibilisent toute l’année citoyens et décideurs publics nationaux et locaux sur les nuisances lumineuses : conférences, animations, expositions…

Le concours Villes et villages étoilés valorise localement toutes les communes qui agissent ou veulent progresser. Par les actions de l’ensemble des 300 communes labellisées, il a permis de toucher 600 000 habitants.

Protection du ciel nocturne et réduction de la pollution lumineuse, des enjeux indissociables les uns des autres

Pour l’ANPCEN, il ne s’agit pas bien sûr de remettre en question la nécessité d’éclairer pour des besoins évidents de sécurité et d’agrément, ni de supprimer l’éclairage artificiel, mais de le raisonner, l’organiser de manière à en atténuer les impacts négatifs, en faire un service adapté aux enjeux du XXIe siècle.

En une cinquantaine d’années, l’homme a bouleversé l’alternance naturelle du jour et de la nuit en développant de manière anarchique et disproportionnée l’éclairage artificiel : 9,5 millions de points lumineux sont en fonctionnement actuellement sur le territoire français, alors que 20 ans plus tôt, on en dénombrait 5,8 millions, soit une augmentation deux fois plus importante que l’artificialisation des sols dans le même temps (où on est passé de 6,94% à près de 9% aujourd’hui). Cela se traduit aujourd’hui par un halo de lumière enveloppant chaque ville et village de France. L’éclairage non adapté a notamment des conséquences sur les dépenses publiques, sur les humains comme sur l’environnement.

Dépenses publiques à maîtriser

A l’heure où les pouvoirs publics demandent aux particuliers de maîtriser leurs dépenses en énergie et dans un contexte de rigueur de l’Etat français, l’éclairage public représente dans le budget des communes 20% de la facture globale d’énergie et 38% de la facture d’électricité. L’éclairage public représente 48% de la consommation électrique des collectivités locales en kWh1. Le potentiel d’économies budgétaires peut varier de 25 à 50%. Au coût de fonctionnement doivent être ajoutés les coûts de maintenance et d’équipement des communes (rénovation et nouvelles installations). Cela conduit à un coût global de l’éclairage public correspondant à près du triple de la facture d’électricité liée à l’éclairage public.

Perte d’énergie considérable et émissions de gaz à effet de serre, plus déchets à éviter

En France, près de 7 milliards de kWh sont utilisés pour l’éclairage public2. L’économie potentielle pour les collectivités est donc très importante : l’éclairage public représente à lui seul 48% de la consommation électrique des collectivités locales. L’ADEME et EDF estiment entre 30 et 40% la perte d’énergie pour les communes du fait d’une mauvaise qualité, d’une surpuissance des sources ou de la vétusté des installations dédiées à l’éclairage public. De plus, toute énergie inutile génère pour sa production, son approvisionnement, ses équipements et son transport, des émissions de gaz à effet de serre à diviser pourtant par 4 et des déchets nucléaires à éviter.

Biodiversité

Les nuisances lumineuses affectent les équilibres des écosystèmes et perturbent la chaîne alimentaire. L’ANPCEN rappelle que la biodiversité a besoin d’une alternance du jour et de la nuit et que beaucoup d’espèces sont nocturnes. Elle rappelle que la loi Grenelle II ne fait pas des nuisances lumineuses une seule question d’énergie. La loi fixe pour objectif la prévention, la suppression ou la limitation « des émissions de lumière artificielle de nature à présenter des dangers ou à causer un trouble excessif aux personnes, à la faune, à la flore ou aux écosystèmes »,

Santé

L’homme possède des récepteurs commandants, en fonction de la lumière ou de l’obscurité, la production d’hormones et de protéines indispensables à la croissance ou à la régulation du sommeil. La lumière intrusive (enseignes, rues, voisinage) perturbe le sommeil et la santé des occupants d’une pièce de repos (chambre à coucher, dortoir, camping, hôtel, hôpital…). Or les activités nocturnes produisent de plus en plus de lumières intrusives gênantes.

Le ciel, les humains, les générations futures

Le ciel nocturne a toujours eu une forte influence sur la pensée et la culture humaine : de la philosophie à la religion, de l’art à la littérature en passant par la science, la nuit a toujours été source d’inspiration et de questionnement. Le ciel nocturne est un élément naturel et inaliénable de notre l’environnement. Il constitue un paysage à part entière qu’il convient de préserver pour les générations futures. La constellation de la Grande Ourse comprend environ 400 étoiles visibles à l’œil nu. Aujourd’hui, une quarantaine reste visible dans les zones les moins polluées, moins d’une dizaine au centre des grandes villes.

Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturnes

c/o SAF 3, rue Beethoven 75016 Paris

www.anpcen.fr

Pour le Puy de Dôme : Daniel Rousset 10 al des églantines 63140 Châtel-Guyon

04 73 86 26 18 ou 06 75 47 07 05

daniel.rousset@cegetel.net

1 Enquête ADEME – SOFRES 2005

2 Dossier de presse – Meedtl, 16 12 2011. 5 Dossier « Journées du Sommeil » de l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance

 

A découvrir sur le site de l’ANPCEN.

 

Les logiciels de cartographie

  • Stellarium : http://stellarium.org/fr/ »
    Stellarium est un logiciel de planétarium à code ouvert et gratuit pour votre ordinateur. Il affiche un ciel réaliste en 3D, comme si vous le regardiez à l’œil nu, aux jumelles ou avec un télescope. » »Il est utilisé par certains projecteurs de planétarium. Rentrez vos coordonnées et c’est parti!
    .
  • Atlas virtuel de la lune : https://www.ap-i.net/avl/fr/download »
    Ce programme réalisé par Patrick Chevalley et Christian Legrand permet de visualiser l’aspect de la Lune pour toute date et heure, de piloter les télescopes à montures informatisées sur la Lune et d’étudier en détail les formations lunaires à l’aide d’une base de données de plus de 60 000 entrées et d’une bibliothèque d’images fortes de près de 8 000 clichés compilées par Christian Legrand. » »Il est conçu de façon à être facilement utilisable et notamment “sur le terrain” selon les besoins particuliers d’une observation, mais aussi pour pouvoir étudier “en chambre” la Lune et son relief. Il est interfacé avec « Cartes du Ciel » le freeware développé par Patrick Chevalley. Cet ensemble est sans doute l’un des ensemble les plus complets du marché. »
  • Atlas virtuel des planètes : http://www.ap-i.net/avp/fr/download »
    Depuis 10 ans, en temps qu’astronomes amateurs nous-mêmes, nous continuons de perfectionner notre « Atlas Virtuel de la Lune » pour concevoir un logiciel toujours plus utile pour les observateurs de la Lune et plus pratique pour une utilisation sur le terrain. Maintenant téléchargé plus de 850 000 fois, il est devenu un classique mondial des logiciels d’astronomie et a « reboosté » l’observation de la Lune chez les astronomes amateurs. «  »Patrick Chevalley a créé un moteur informatique puissant qui peut gérer des globes virtuels, des textures, des couches et des bases de données. Christian Legrand, de son côté, a perfectionné sa veille journalière sur le Web pour débusquer rapidement de nouvelles informations lunaires et planétaires. Il a appris aussi à créer, gérer et améliorer des bases de données, à formater des textures et des couches « scientifiques » pour les adapter au logiciel. »
  • Carte du ciel :    https://ap-i.net/skychart/fr/download
    « Ce programme permet de dessiner des cartes du ciel d’après les données de nombreux catalogues d’étoiles et de nébuleuses, ainsi que la position des planètes, astéroïdes et comètes. »
    « Il est conçu de façon à pouvoir produire des cartes de tout type selon les besoins particuliers d’une observation. »

    « Un grand nombre de paramètres permettent de choisir spécifiquement ou automatiquement quels catalogues sont utilisés, la couleur et la dimension des étoiles et nébuleuses, le mode de représentation des planètes, l’affichage de labels et de grilles de coordonnées, la superposition de photographies, les conditions de visibilités, etc. »
    « Toutes ces possibilités en font un atlas céleste bien plus complet qu’un simple planétarium. »

Les amas : ouverts et globulaires ?

AMAS OUVERT

Un amas ouvert est un amas stellaire groupant environ de 100 à 1 000 étoiles de même âge liées entre elles par la gravitation . Ils naissent au sein des nébuleuses diffuses , ce sont des objets jeunes et peu lumineux .
À un niveau amateur ils sont observables dans notre galaxie .

Ci-dessous l’amas ouvert M37 ( le 37ème objet du catalogue Messier ) :

http://messier.obspm.fr/f/m037.html

AMAS GLOBULAIRE

C’est un amas stellaire contenant des milliers d’étoiles , de forme sphérique , sa taille pouvant aller jusqu’à plusieurs centaines d’années lumière ( 1 al = 9 460 milliards de km ) . On compte environ 150 amas globulaires qui orbitent autour du centre de notre galaxie .
La plupart de ces amas sont très anciens , ils se sont probablement formés en même temps que leur galaxie .

Ci-dessous l’amas globulaire M80 ( 80ème objet du catalogue Messier ) :

Crédit: Daniel Verschatse — Observatorio Antilhue — Chile.