Egalement nommée dans le langage populaire étoile du berger , elle est la deuxième planète du système solaire .
C’est en taille la soeur jumelle de la Terre (Vénus 12 104 km la Terre 12 742 km de diamètre) mais la comparaison s’arrête là ! Car il règne à sa surface une température de 480° , son atmosphère dense délivre une pression 90 fois supérieure à celle de la Terre et pour finir il y pleut de l’acide sulfurique .
Photo de Vénus prise par la sonde Mariner 10 :
Photo de sa surface prise par la sonde Vénéra 13 :
L’observation de Vénus avec un instrument permet surtout d’apprécier ses différentes phases comme ci-dessous avec les photos de Damian Peach
C’est la planète la plus proche du soleil (environ 50 millions de km) , son diamètre est de 4 878 km et sa température de surface varie entre 427°C et -175°C .
Elle possède la particularité d’avoir un énorme noyau liquide constitué de fer et d’un peu de soufre , sa surface est d’une vaste désolation faite de cratères, fissures et ancienne activité volcanique.
Photo de Mercure prise par la sonde Messenger :
Transit du 8 mai 2016 , la petite tache noire c’est Mercure passant devant le soleil .
De par sa proximité avec le soleil , Mercure est difficilement observable .
Vision de la planète Mercure dans un téléscope amateur :
C’est notre satellite naturel ; elle gravite autour de la Terre à une distance moyenne de 384 460 km, son diamètre est de 3 474 km contre 12 742 km pour la Terre
Elle est probablement née de la collision entre un objet de la taille de Mars et la proto-terre, 42 millions d’années après la naissance du système solaire.
Une partie de la matière éjectée dans l’espace aurait formé la Lune.
Ci-dessous, une vue d’artiste de l’événement :
Elle nous présente toujours la même face : ceci est lié au fait qu’elle tourne sur elle-même à la même vitesse qu’elle tourne autour de la Terre. On parle alors de rotation synchrone.
Les reliefs lunaires sont essentiellement constitués de cratères d’impact. Les zones sombres de la face visible, faussement appelées « mers » ( de la Tranquillité, Sérénité, etc…), sont en fait de gros et profonds impacts comblés par le magma de la Lune encore jeune.
L’observation aux instruments de la Lune est une activité passionnante et permet de découvrir aussi les particularités de notre satellite.
Les telluriques telles que Mercure (1) , Vénus (2) , la Terre (3) et Mars (4) ; ce sont des planètes composées en grande partie de roches et de métal , leur surface est solide et leur densité relativement élevée. Elles ont peu de satellites, Vénus (faussement appelée l’étoile du berger) et Mercure n’en possèdent pas.
Les gazeusestelles que Jupiter (5) , Saturne (6) , Uranus (7) , Neptune (8) ; ce sont des planètes en grande partie composées de gaz, essentiellement de l’hydrogène et de l’hélium , elles possèdent un noyau solide et sont entourées d’anneaux . Leur densité est faible, celle de Saturne est inférieure à l’eau .
Dès les temps les plus reculés, les hommes ont constaté que certains astres se déplaçaient sur le fond du ciel étoilé ; les Grecs les ont nommés planéta qui signifie « astre errant » , c’est l’origine du mot planète.
Les six premières planètes (hormis la terre) sont facilement repérables dans le ciel à l’œil nu , il suffit de consulter les éphémérides : ce sont des tables qui situent les différents éléments célestes .
Elles sont visibles car elles sont proches du soleil et ainsi reflètent sa lumière , contrairement aux étoiles qui fabriquent leurs particules de lumière que l’on nomme photons .
Avec un instrument, télescope ou lunette, l’observation planétaire prend une tout autre dimension : des nuances et certains détails de la surface sont visibles, les principaux satellites de Jupiter par exemple sont parfaitement discernables.
Et pour en découvrir davantage, nous vous invitons à venir rejoindre notre association …
Ci-dessous la taille à l’échelle des huit planètes du système solaire ( les distances ne sont pas respectées) .
SOUS PEINE DE BLESSURE OCULAIRE GRAVE, LE SOLEIL NE S’OBSERVE QU’AU TRAVERS DE FILTRES SPÉCIALEMENT CONÇUS À CET EFFET.
Notre club dispose d’instruments pour observer deux zones du soleil :
La photosphère : c’est la surface du soleil discernable en lumière visible, c’est-à-dire tel que nous le verrions si nous pouvions le regarder à l’oeil nu .
– Sans instrument avec le viséclipse qui est muni d’un filtre de soudure à l’arc grade 14 et qui permet de regarder le soleil en toute sécurité et de discerner à sa surface d’éventuelles taches solaires.
– Avec un instrument muni d’un filtre (de densité 5) à son entrée de façon à ne laisser passer que 1/100 000 e du rayonnement solaire .
Filtre densité 5 en verre :
Filtre densité 5 en feuille Astrosolar:
Ainsi équipé, l’instrument permet de découvrir la surface de la photosphère (voir photo ci-dessous) avec principalement ses taches solaires qui sont les zones d’émergence des protubérances .
La chromosphère : c’est la surface juste supérieure à la photosphère. De la chromosphère, nous pouvons à partir d’instruments spécialisés (ne laissant passer que la longueur d’onde de l’hydrogène alpha) observer les jets de matière qu’expulse le soleil et que l’on nomme protubérances .